En partant de Fontenette

Dernier jour pour profiter du soleil, de la plage et du cadre paradisiaque d’Ifaty;

Nous étions réveillés de bonne heure et nous sommes allés au petit déjeuner avant 7H.

Petite baignade et, comme nous l’avions promis à nos danseuses d’hier, nous sommes allés les retrouver sur la plage. Dès 6H elles installent leur petit artisanat et nous avons fait nos dernières emplettes.

Tous les jours elles sont là, leurs petits enfants jouent autour d’elles, souvent un bébé est accroché au sein, leurs maris sont pêcheurs, même si ces familles ne sont pas riches, ça ne respire pas la grande pauvreté comme en ville. Elles vivent dans un environnement agréable, peu ou pas de pollution, du riz et du poisson… et comme le chante Aznavour: « Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil. »

Il va falloir penser aux valises, c’est le bazar le plus complet… et comme hier je ne retrouvais plus mon téléphone, tout est éparpillé dans la chambre. On ne sait plus ce qui est propre ou sale, de toute façon il va falloir tout laver.

Dernière baignade avant le repas, je crois que l'eau est de plus en plus chaude, par contre la mer est plus agitée qu'hier, la patronne de l'hôtel nous a dit que nous n'aurions pas fait la balade en pirogues aujourd'hui.

Il est 15H30, les valises sont bouclées, nous avons remis les pantalons et quitté notre chambre... dans une heure nous reprenons la piste pour Tuléar, cette fois-ci nous faisons la route en 4X4, peut-être un peu plus rapide qu'à l'aller. La semaine prochaine je complèterai le blog avec des photos. Et lundi nous allons fêter les trois ans de notre petit Maxime A plus tard en France

Nous voici à Ifaty à l’hôtel Nautilus, un petit coin de paradis au bord du canal de Mozambique. Les côtes africaines sont à 400 km.

Notre bungalow donne sur la plage et nous n’avons pas résisté longtemps au bonheur de se tremper dans l’eau: une eau chaude. Par contre il y a des rochers plus ou moins gros et Michel a trouvé que c’était un peu gênant pour nager, il faut s’éloigner du rivage. Peu de temps après notre arrivée nous avons pu assister à un beau coucher de soleil. La chambre est correct, ce n’est pas le luxe des deux derniers jours mais le cadre est tellement agréable. L’hôtel est alimenté par un groupe électrogène donc l’électricité est coupée à certaines heures de la journée mais ça ne devrait pas trop nous gêner.

Revenons sur la journée Nous avons quitté l’hôtel « Isalo Rock Lodge » et son cadre presque lunaire un peu avant 7H30. Beau soleil, une chaude journée s’annonçait. Nous avons repris la N7, direction sud-ouest. Bientôt nous traversons les villages des chercheurs de saphir, cette pierre précieuse a attiré beaucoup de monde et engendré bien des espoirs et de déceptions. Il sont de plus en plus nombreux à y vivre mais la pauvreté est aussi criante qu’ailleurs et l’insécurité y règne, nous avons donc passé sans s’y arrêter.

Nous quittons la province de Fianarantsoa pour entrer dans celle de Tuléar. Les mentalités changent, le comportement des gens aussi, nous l’avons remarqué par l’attitude des enfants bien plus agressifs. Les jours derniers ils se partageaient les petites choses qu’on pouvait leur donner, ici ils se battent entre eux. C’est un peu pénible.

Le paysage change. Nous traversons des forêt de tapias et d’eucalyptus.

De moins en moins de relief, toujours cette terre rouge et la végétation est bien moins luxuriante.

        Un caméléon

Nous arrivons dans les zones arides du sud qui souffre de la sécheresse même si l’herbe repousse un peu avec les premières pluies. Enfin nous voyons les premiers baobabs, Madagascar compte 7 variétés dont 6 qui ne poussent que dans cette île.

Un petit arrêt dans un village pour acheter des boissons, nous en avons profité pour regarder les petites boutiques et observer le va et vient de la rue.

       Michel négocie des mangues.

 Un taxi-brousse

 Les unes font leurs lessives, les autres cherchent le pierre précieuse qui leur donnera la richesse...

Nous en avons eu des « Salut Vazaha », « Bonbon Vazaha », Savon Vazaha », Cadeau Vazaha » de la part des enfants… un exemple: une petite bouteille d’eau en plastique vide suffit à faire leur bonheur. Dans cette région on peut même parler de famine, pendant la saison sèche ils se contentent de figues de barbarie.

Un peu avant d’arriver à Tuléar nous traversons le tropique du Capricorne et presque en même temps nous apercevons le Canal de Mozambique, ce bras de l’Océan Indien qui sépare Madagascar de l’Afrique. D’ailleurs Madagascar fait partie du continent africain mais les malgaches n’aiment pas trop qu’on les considère comme des africains.

Avant d’arriver à Tuléar nous nous arrêtons pour déjeuner au restaurant de l’Arboretum. Après le repas, en pleine chaleur, nous aurons une visite guidée de ce parc, visite intéressante mais la végétation est à peine démarré.

Nous traversons Tuléar. Un arrêt au marché aux coquillages et divers artisanats: beaucoup de harcèlement de la part des vendeurs et vendeuses.

Et puis nous prenons la piste…

Rencontre au bord de la piste

Un petit coin de paradis, ça se mérite, nous avons encore eu chaud, très chaud sans doute près de 40°.

Ce soir nous avons dit: « Adieu » à nos chauffeurs. Je ne sais même pas comment va se faire notre retour à Tuléar pour prendre l’avion samedi après-midi… mais on est si bien ici!

Demain nous commençons la journée par une balade en pirogue sur le Canal de Mozambique.

Bises à tous

Je commence par la fin de la journée… Nous sommes arrivés à Ranohira , il faisait déjà nuit et nous avons découvert notre hôtel, aujourd’hui c’est le luxe et tout a l’air de bien fonctionner: grande chambre, salle de bain avec une immense baignoire derrière une grande baie vitrée donnant sur une terrasse, une grande douche… et nous y dormons deux nuits. Demain nous découvrirons l’extérieur de l’hôtel situé en plein cœur du Parc d’Isalo, je pense que nous ne serons pas déçus.

Revenons sur la journée Petite balade autour de l’hôtel de Fianarantsoa, le marché s’installait dans les rues tout près et toujours le même bazar et beaucoup de vendeurs et d’acheteurs.

A 7H30 nous avons quitté la ville, direction sud ouest.

Au début les mêmes paysages que les autres jours mais on ne s’en lasse pas … ces collines couvertes de cultures en terrasse avec de si belles couleurs.

Le bus nous a arrêtés pour voir le travail d’un troupeau de zébus dans les rizières: ils piétinent la boue avant le repiquage du riz. Bain de boue pour tout le monde: hommes et bêtes.

Premier arrêt à la cave à vins, dégustation de vins malgaches qui n’ont pas vraiment enthousiasmé ces français un peu difficiles dans ce domaine.

Visite d’un atelier de tissage de soie sauvage, ces vers à soie sont des parasites naturels dans des arbres du sud de Mada: les tapias.

Ensuite petite balade d’une bonne heure dans une réserve abritant quelques familles de lémuriens. Les lémurs catta étaient au rendez-vous et nous ont donné un petit spectacle qui a enchanté tout le monde.

Déjeuner au restaurant à Ambalavao, après le repas nous avons visité les ateliers de fabrication du papier antaimoro. Ce papier est fait de la pâte de l’écorce d’un arbre: le havoa, on y dépose ensuite des fleurs fraîches. De belles réalisations après séchage!

Il nous restait plus de quatre heures de route pour rejoindre Ranohira. La route était assez bonne mais on ne roule jamais bien vite à Mada.

Belle végétation: manguier, flamboyant, frangipanier et de plus en plus d’épineux… les collines se faisaient de plus en plus douces et on arrivait bientôt dans la savane.

Arrêt à Ihosy pour faire le plein d’essence et l’  « arrêt poulette » (arrêt pipi) Une pensée à la famille Gouaichault, cette ville est jumelée avec Saujon.

Avant d’arriver à Ranohira nous avons traversé un grand plateau, peu de villages, plus de cultures, il y avait bien le projet de faire pousser des jatrophas: arbres qui permettent de faire du bio-carburant mais rien ne se concrétise.

Actuellement les indiens ont investi cette région pour faire pousser une variété de maïs peu gourmande en eau, sans doute un maïs transgénique... Est-ce une bonne chose?

Nous avons croisé plusieurs troupeaux de zébus qui se regroupent pour y passer la nuit, les gardiens sont armés car les voleurs de zébus sont très actifs dans la région. Le gouvernement envoyait des militaires pour protéger les hommes et les troupeaux mais depuis la crise de 2009, les gardiens doivent se débrouiller seuls, on a remarqué qu’ils étaient armés.

Nous avons souvent entendu parler de cette crise de 2009 qui a bien ralenti un pays qui avait déjà beaucoup de problèmes, souhaitons que le président prochainement élu se penche sur les problèmes de son pays.

Ce matin le ciel était couvert mais il s’est vite dégagé, il a fait très chaud, nous envions un peu tous ces enfants qui s’ébattaient dans les rivières.

Une chaude journée s’annonce.

Nous avons de l’électricité mais toujours pas d’eau, ici personne ne paraît étonner, on fera donc une petite toilette à l’eau minérale. Après le petit déjeuner on nous apporte deux seaux d ‘eau, on les garde précieusement pour notre retour de balade.

Après la journée train d’hier, aujourd’hui c’est journée pirogue sur le Canal des Pangalanes.

Ce sera une journée calme et sur l’eau la chaleur sera moins accablante. Nous sommes répartis dans deux pirogues.

Sur la nôtre nous avons deux rameurs à l’avant et six à l’arrière. Aucun gilet de sauvetage, à Madagascar ils ne connaissent pas…

On a remonté un peu le canal creusé au temps de la colonisation, petite explication: « pangalanes » veut dire corvée, chaque malgache devait 15 jours de travail, en plus de leurs impôts, pour le creusement de ce canal.

Nous avons croisé des hommes, des femmes, également des enfants, les pieds dans l’eau qui pêchaient des crevettes.

Nous avons rebroussé chemin pour naviguer sur la rivière Mananara. Une étroite bande de terre nous sépare de l’Océan Indien.

Toujours beaucoup d’animation le long des berges…

Des pêcheurs en pirogues jetaient leurs filets. Des enfants, très petits pour certains, se baignaient et nageaient devant leurs maisons, là l’expression « heureux comme un poisson dans l’eau » s’applique tout à fait.

Plusieurs petits villages de pêcheurs...Nous avons accosté pour en visiter un, on nous avait annoncé des « villages respirant la douceur de vivre » mais on remarquait surtout leur grande pauvreté.

Ils nous ont proposé épices, vanille, artisanat divers. On s’est bien sûr laissé tenter et que pouvait-on faire d’autres? Petits et grands sont habillés en guenilles, quand je pense aux vêtements qu’on ne met plus et qui encombrent nos armoires...

Nous sommes passés sous un pont style « Eiffel » à moitié écroulé, suite à un accident de camion, c’est très gênant pour le transport dans la région, mais on ne répare pas, c’est comme ça à Madagascar!

Arrêt à une distillerie d’huiles essentielles, huiles faites avec des plantes de l’Île. En effet sur l’Île il y a beaucoup de plantes médicinales.

Et tout le long du parcours, sur les berges une végétation luxuriante... Des arbres de toutes sortes, des plantes que l’on peut voir dans nos jardineries mais qui explosent ici en pleine nature.

Nous avons accosté une nouvelle fois pour le pique nique, c’est l’hôtel qui avait tout préparé sur place. Nous avons eu droit à un vrai repas fait de brochettes de crevettes, de poissons et de viande de zébu accompagnés de légumes, ananas en dessert et « rhum arrangé » en digestif. Moment agréable, assis autour d’une grande table sous un auvent végétal.

1H30 de navigation pour revenir à l’hôtel Bien que sur la rivière, nous ressentions une houle importante, les piroguiers peinaient et ramaient à contre courant, ça ne les empêchaient pas de nous chanter leurs chants, un mélange de malgache et français, pour remercier les « Vazahas »

Bonheur en arrivant à l’hôtel, il y avait de l’électricité et de l’eau… pas très chaude mais il ne faut pas trop en demander.

Un petit rhum-coca pour éviter la tourista et un très bon dîner de poissons

Demain 7 heures de route pour Fianarantsoa

A bientôt

De Romanafana à Sahambavy Vendredi 1er novembre

Il est presque 17H, nous voici installés dans notre bungalow au « Lac Hôtel ». A vrai dire c’est un petit appartement avec cuisine, salle de bain et une grande chambre qui pourrait accueillir 5 personnes. Par contre nous sommes dans l’annexe et loin du lac! Nous verrons le lac ce soir pour le dîner.

Le cadre est très agréable et reposant, les bungalows sont répartis dans un magnifique jardin exotique.

Depuis le début de l’après-midi l’orage grondait et nous venons d’avoir un peu de pluie mais rien à voir avec une averse tropicale.

 Des femmes lavant le linge à la rivière

Pour couronner le tout notre bus est tombé en panne à quelques km de l’hôtel, le chauffeur a essayé de réparer, tout le monde est sorti pour pousser… avec l’aide des villageois et des gamins, mais rien à faire.

L’autre bus, déjà arrivé, est venu nous chercher avec nos bagages et le chauffeur est toujours entrain d’essayer de réparer…

Au moment où je suis entrain d’écrire un sifflement de train a retenti, je me suis précipitée dehors et j’ai vu passer le train que nous allons prendre demain matin pour rejoindre Manakara, un petit clin d’œil à Margaret et Patrick: en Inde c’était le luxe, je pourrai en dire plus demain.

De toute façon le guide nous a parlé du pire, le trajet dure 8 heures mais ça peut se prolonger jusqu’à 24heures. On nous donne un panier pique-nique et on emmène de quoi survivre pendant 24H (au pire), il doit y avoir une quinzaine d’arrêts et on peut descendre faire des achats dans les villages. Nos petites têtes de français ont du mal à imaginer tout cela. On doit partir vers 8H demain matin (la gare est devant l’hôtel) et nous devrions coucher au bord de l’océan Indien demain soir… si tout va bien. Nos bus partent avec nos bagages, le nôtre sera-t-il réparer? Nous sommes à Madagascar et il faut prendre les choses avec philosophie.

Il est presque 21H, nous revenons du restaurant, il faisait nuit, nous n’avons pas vu le lac, ce sera pour demain 7H au petit déjeuner. Problème dans le réseau d’électricité peut-être à cause de l’orage, l’hôtel a mis le groupe électrogène en route mais extinction des feux à 22H. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Revenons sur la journée… Aujourd’hui la tourista a commencé à sévir, 5 personnes touchées, on accuse aussi la malarone. Pourvu que l’épidémie ne se propage pas.

Ce matin un peu plus de 2 heures de randonnée dans le Parc de Romanafana: la forêt tropicale humide. Nous avons 3 accompagnateurs et partons donc en petits groupes.

Heureusement nous sommes vite à l’ombre pour un parcours partagé entre escaliers et sentiers plutôt glissants mais ça grimpe pas mal. Nous traversons la rivière et nous nous enfonçons dans la forêt. Nous avons vu des lémuriens à deux reprises, heureusement que l’accompagnateur a pris mon appareil photo, le résultat est nettement meilleur.

Nous avons vu quelques plantes qui poussent seulement ici mais dans l’ensemble, à part le lémurien, nous n’avons pas fait de grandes découvertes. Certains ont abandonné la balade avant la fin, j’ai réussi à monter jusqu’au belvédère d’où l’on dominait la forêt… Michel aussi, le contraire aurait été étonnant.

Repas de midi tout près du Parc dans un cadre agréable.

Nous reprenons la route pour Sahambavy et nous retrouvons la région des Hauts Plateaux avec, comme hier, des collines couvertes de cultures et de rizières.

La route est mauvaise, de nombreux trous, rien n’est entretenu dans ce pays.

Beaucoup de briqueteries

Une petite anecdote un peu triste, des gamins , une pelle à la main, comble les trous à l’arrivée d’un bus dans l’espoir de recevoir un petit billet.

 Des enfants rapportant du bois

La fin de la journée, je l’ai racontée plus haut. Je vais aller me coucher, on va bientôt couper l’électricité.

Demain c’est l’aventure dans le train malgache!

La nuit a été difficile à cause des moustiques. Départ du Tana Plaza à 7H30 Une belle journée s’annonce.

Beaucoup de circulation pour quitter la ville mais rien d’exceptionnel, c’est ainsi chaque jour. Dernier regard sur la ville et ses collines couvertes de maisons.

On prend la N7, la route est assez bonne. Nous prenons la direction des hauts plateaux et de Tana à Ambositra nous sommes entre 1200 et 1500 mètres d’altitude.

De beaux paysages s’offrent à nous: collines verdoyantes, rizières, petis villages pittoresques. Un vieux parasol, un petit toit de paille , un plateau et voilà des échoppes au bord de la route qui permettent aux villageois de vendre tout et n’importe quoi.

 La lessive est faite, le linge sèche.

Premier arrêt à Ambatolampy Nous sommes dans la région de la récup et de la débrouille, rien ne se perd, tout se transforme. Nous avons pu voir de petites voitures, des vélos, des camions faits avec de vielles boîte de conserve.

Plus utile nous avons pu assister à la fabrication de gamelles en aluminium, travail artisanal basé sur une grande expérience… mais dans quelles conditions!!!

Nous avons croisé un troupeau de zébus, il parait qu’ils remontent du sud de l’Île à pieds et en plusieurs mois: curieuse transhumance.

C’est aussi une région de cultures maraîchères, nous avons pu voir les étales d’une partie de la production soigneusement rangée et proposée à l’achat au bord de la route.

C’est dans un havre de paix que nous pris notre repas de midi, quel moment agréable!

Nous avons repris la route pour Antsirabe. Trois visites rapides;

 Atelier qui fabrique ces petits jouets en métal de récupération
 Travail de la corne de zébu… collier, boucles d’oreilles, couverts de toutes sortes
 Taille de pierres précieuses

Bien sûr chaque visite se terminait par un passage à la boutique! Incontournable!

Petit tour de la ville thermale d’Antsirabe en pousse-pousse. Cette ville parait agréable et on s’y sent beaucoup plus en sécurité qu’à Tana.

  Le soleil se couche sur les collines.

Nous reprenons le bus et nous sommes arrivés à Ambositra après 19H juste pour se mettre à table, il faisait nuit depuis un moment.

Cette ville est renommée pour son travail du bois: sculpture, marquetterie, nous devrions en découvrir plus demain matin avant de poursuivre notre circuit.

Il a fait beau et chaud, même si ce soir on sent un peu la fraîcheur de l’altitude.

J’espère que la nuit sera meilleure que la précédente, pour l’instant je ne vois, ni n’entends aucun moustique.

Le billet ne partita pas ce soir, pas de connexion internet...

A bientôt

Billet posté d'un cyber café... les photos arriveront plus tard

Un petit bonjour matinal Nous sommes arrivés hier vers 23H (heure locale). Le vol s'est bien passé, les horaires ont été respectés.

Nous avons passé plus d'une heure à l'aéroport pour faire le visa de touriste, c'était un peu le bazar et l'attente a été un peu pénible, il faisait une chaleur moite et pas de clim. 40 minutes pour rejoindre l'hôtel Tana Plaza La nuit a été courte mais l'hôtel est agréable et calme. Nous venons de déjeuner et pris la température de la rue.

Nous résidons en face de la gare, dès 7H des petits marchands sont installés sur les trottoirs près de l'hôtel, déjà beaucoup d'animation.

Le groupe part à 8H30 pour différentes visites, nous, nous attendons Gilles de Luca...

Première vue de Tana

Un jacaranda

A ce soir si je suis courageuse mais il faudrait que j'en profite car je ne suis pas sûre d'avoir une aussi bonne connexion ailleurs.

Ici l'automne s'installe même s'il fait encore doux... Et nous, nous allons passer l'équateur et nous retrouver au début de l'été. Destination: Madagascar Nous partons avec VVV, une association de Vierzon, nous sommes 23.

Lundi prochain en milieu de matinée nous nous envolons pour Antananarivo, pour faire plus court, on dira Tana. Plus de 10 heures de vol pour rejoindre la capitale de Madagascar. J'espère que le premier tour des élections présidentielles le 25 octobre n'aura pas trop plombé l'ambiance. Nous arrivons sur la "Grande Île" au début de la saison des pluies mais ça ne devrait pas être trop dérangeant.

Nous avons eu les dernières recommandations de notre voyagiste et surtout quelques précisions d'un résidant Gilles De Luca: vêtements légers, tongs, par contre aucun bijou pour ne pas attirer l'oeil de quelques pickpockets. Traitement anti-palu fortement recommandé.

Le 29 nous passerons la journée à Tana (ce sera la seule). Ce jour-là nous abandonnerons le groupe pour un mini-rassemblement d ' "Arpètes de la P 41". Je précise pour ceux qui ne connaissent pas... Les Arpètes sont les anciens élèves de l'école des Apprentis Mécaniciens de l'Armée de l'Air de Saintes. Michel (ou André au choix) a passé 2 ans dans cette école et fait partie de la promotion P41 et Gille De Luca, dont j'ai parlé plus haut, aussi. Il est installé à Madagascar et réside à Tana. Après échanges de mails (c'est tout de même bien internet) rendez-vous a été pris. Il devrait venir nous chercher à notre hôtel mardi matin et nous faire découvrir sa ville tout en parlant, je pense, du passé et des copains...

Mercredi nous commencerons le circuit, nous sommes répartis dans 2 minibus.

Après avoir pris contact avec quelques hôtels je sais que je n'aurai pas souvent une connexion. Il y a bien des cyber-cafés dans les grandes villes mais je n'ai pas très envie d'y courir le soir... J'essaierai d'envoyer quelques messages de temps en temps, on verra!

Une petite précision: 2heures de décalage - midi en France, 14H à Madagascar-

Allez, à bientôt

Itinéraire du voyage

Voici nos hôtels

Antananarivo 28 et 29 octobre Hôtel Tana Plaza

Ambositra 30 octobre Hôtel des Artisans

Ranomafana 31 octobre Hôtel Centrest

Sahambavy 1er novembre Lac Hôtel

Manakara 2 et 3 novembre Hôtel "Les Délices d'Orient"

Fianarantsoa 4 novembre Hôtel Zomatel

Ranohira 5 et 6 novembre Isalo Rock Lodge

Ifaty 7 et 8 novembre Hôtel Nautilus